28 mars 2008

Croisade artistique

Bien que Paris soit une ville puante, c'était sympatoche comme tout.

Embarquement dans le car (je suis la dernière, like usually) hop-là à côté de Cécile.
Je découvre l'humour du prof d'arts plastiques, assez sympa. On est déjà à la bourre, donc on part.

Au début ça va, on discute, beaucoup, si on peut s'entendre, car soucis important du voyage : les poufs.
Elles sont internes, aiment l'humour, et durant toute la journée étaient en mode "casse-ovaires ON". Parce que, comme Marine m'en fit part plus tard, quand une disait un mot (bien que leur dialecte soit essentiellement à base d'onomatopées), les 6 autres répétaient. Pendant 4 heures, c'est relou.



Une fois arrivés, nous assistons à une scène super touchante durant laquelle Mme P. sauta au coup d'une jeune inconnue. (Pierre eut l'honneur d'être présente à Mlle P. Junior) Cette dernière nous accompagna d'ailleurs tout le long du pic-nic jusque devant le Louvre.

Le Louvre, parlons-en.
Qualifiés de p'tits vieux par le prof d'Arts P, nous larguons nos sacs et saisissons avec courage et détermination nos questionnaires (chiants) avant de nous diriger d'un pas décidé vers les oeuvres que nous avions préalablement choisis. (le problème c'est que Julie, Pauline et moi-même avions oubliés nos choix, mais bon, on en a pris d'autres)



C'est mon miens. =D

Au bout d'une demi-heure, une fois qu'on s'était bien fait pousser par les Italiens, Espagnols, Allemands, Chinois, et qu'on étaient bien gavés comme il faut, on s'est rapatriés pour une expédition aux toilettes (pendant que d'autres essayaient de se perdre).
Ah ! La prof ! Je me meurs, je souffre, il y a trop de gens, il est impératif que nous partions d'ici Madame ! (non, elle ne me croit point, alors je suis obligée de lui montrer mes boutons d'allergie aux gens)

Du coup, comme on avait tous fini (et que mes boutons étaient convaincants), on a fini par retourner sous la pyramide. (épisode assez marrant parce qu'on pensait qu'on avait perdu la moitié du groupe alors qu'en fait, c'était la prof, Adèle et moi-même qui avions fait des détours inutiles, du coup on est arrivés à la bourre)

Bref, on sort du Louvre, on marche (tout en supportant les poufs, je le rappelle) vers je ne sais quel lieu artistique où avait eu lieu une exposition photographique, susceptible donc d'intéresser les Plasticiens. Mais comme nous, on en avait rien à carrer, on s'est tous retrouvés, et on a cherché un coin où être pénards. Le soucis c'est que le prof d'Art P nous retrouvait toujours, et qu'un tel je m'en foutisme le mettait hors de lui. (on s'en est pris plein la gueule)

L'expo regroupait 3 photographes, dont Shoji Ueda...

Dernière étape du voyage, et sûrement la plus mémorable : Beaubourg.
Inutile de dire qu'on était totalement crevés, et que quand on vous donne des explications fumeuses sur des œuvres tout aussi... spéciales, vous ne pouvez pas vous empêcher d'éclater de rire, surtout les explications et les œuvres qu'on a vu.

Louise Bourgeois, artiste (incontestablement) tourmentée.
Le prof d'Art P nous fait une intro d'un quart d'heure sur son passé. Le comment du pourquoi ses œuvres sont obscènes. Ben, en fait, Louise Bourgeois a vécu dans un ménage à trois. (Mère -> Père -> Fille au père qu'ils hébergeaient) Ce qui, vraisemblablement, à complètement vrié l'encéphale de cette pauvre dame. (96 ans aujourd'hui)

Je suppose que la fatigue plus les interprétations du guide (qu'on avait pas nous, mais que les autres bobos écoutaient d'une oreille attentive), ça nous a été fatal.
Mesdemoiselles, permettez moi de vous présenter, selon ce même guide, le vagin denté. (sisi)

Une fin de journée énormissime donc, avant de retourner marcher (à ce moment là, les poufs ont chanté "Dis-Mois" pendant une demi-heure dans les rues de Paris) pour rejoindre le car (où elles ont rechanté). Je sais pas les autres, mais moi j'ai pas dormi.

Ça c'était la partie agréable du voyage, ensuite j'ai du attendre 1h mon père, pour finalement rentrer à pied, à 2h du matin.
On peut toujours compter sur la présence paternelle.

26 mars 2008

L'être et le paraître

Peut-être que dans le lot il y en a qui ont vu cette scène de Persepolis où, totalement amoureuse, l'héroïne voit son petit ami comme un jeune homme beau, charmant, attentionné, jusqu'à la scène suivante, où on découvre qu'en fait, il était profondément moche, qu'il l'a bâchait tout le temps et n'était pas foutu de la défendre devant sa mère.
Bref. Tout ça pour dire que, j'ai réfléchit à ça tout à l'heure, suite à une longue réflexion sur les amis de mes amis. (comment j'en étais venue à connaître Perrine, ou Gladys par exemple)
Et je me suis replongée à l'Âge d'Or Jovien. Et je me suis souvenue, de ses amis à lui :

Comme Marjane (Persepolis), je les avait vu comme de gros deconneurs, rien de plus, rien de moins. Ils m'avaient tous paru sympa, alors que les seuls mots que j'ai du leur dire était "merci ; s'il te plaît ; non, pas du tout ; ahahahah" (<- rire forcé, mais elle ne s'en rendait pas compte à l'époque)



Exemple ? Bon oké : Cédric, un petit chinois rencontré à la JE, dès que je perdais Jovi, on se retrouvait comme deux cons à le chercher. Lui son délire, c'était parler bouffe, tout le temps, avec un accent moisi de son pays. Soit. Dans le lot de ses potos, il y avait aussi un grand, avec une mitaine à carreaux, dont je n'ai jamais su le prénom. J'ai souvenir qu'il sautait partout, tout le temps. Que dès qu'il pouvait caser une blague obscène, il sautait sur l'occasion. (là par exemple, il s'en serait donné à cœur joie) Parfois, je prends des nouvelles de lui. Je vais sur son blog, toussa toussa. En ce moment son kiff c'est ça. C'est pas de la tecktonik, c'est déjà ça.

Enfin bon.
Tout cette ruminance pour une vieille question : Et si c'était moi le boulet ?
joli titre de roman, nan ?

22 mars 2008

Les vertues du chocolat

3 jours c'est long.
Et pourtant le temps est beaucoup moins accablant dès qu'on a quitté cet affreux Lycée.
(phrase profonde inside)

En 1 premier jour, j'ai déjà constaté plusieurs choses :

- que c'était très désagréable de se faire envoyer promener par quelqu'un qui, d'accoutumé, est adorable
- que j'ai dis un truc hier soir à Maryn et que j'ai fait une boulette mais 'me souviens plus because merci Thibault (trop long à expliquer)
- qu'un week-end sans mes amis dépressifs c'est bizarre (Pierrick, Clara, Mathieu)
- que les gammes penta' c'trop stylé quand on le fait vite
- que Pâque me fait irrémédiablement penser à Gladys


9 mars 2008

L'hiver éternel

Souvenez vous, il y a quelques semaines encore, je prônais pour l'hiver ; mais là, je sais pas vous, mais c'est lonnnnng.

Sans compter que les petites joies de la vie (cf.le jeu de la mort, et surtout son prix)(et pleins d'aut' trucs) manquent cruellement.

Tout le week-end je me suis demandée ce que j'allais faire de mon avenir.
La seule chose réconfortante dans cette remise en question subite, c'est que je ne suis pas vraiment la seule. (sondage de la 503 à l'appuie) Pour certains, passer en Première tiendrait de l'exploit.

Comme au lycée, on nous promet des séances d'orientation qui n'arrivent jamais, je me suis prise en main. (si j'ose dire)

- J'aime la musique
- L'informatique
- Faire chier des gens bien ciblés
- Lire
- Faire le ménage
- Jouer à la console
- " " de la gratte
- L'alcool
- La bonne bouffe

Alors, c'est décidé, je vais faire critique vidéo-ludique chez Game-One.



Tant qu'à faire un métier méprisé, autant se lever le matin pour quelque chose qui nous plaît. Et moi, m'éclater la rétine sur des étendues de pixels, je kiff. (je suis persuadée que c'est leur philosophie, à eux aussi)

Tain... j'dis de ces conneries, vivement le printemps dites donc.

PS : Sortez vous les doigts du cuuuuuuuuuuuuul !! Le jeu de la mort il avance pas

3 mars 2008

TV-Magouille

A la demande générale (de Perrine), voici LE nouveau jeu qui va changer votre existence.

Alors là, je dis bonne chance.
Et non, ce ne sont pas des oies qu'ont égorges - elles chantent.

(Sont dispensés de jeu et de tout type d'indice Gladys et Perrine, cela va de soit)




Nice, Camille a trouvé. [Hakuna Matata]

Cartman ! Cartman ! Cartman ![Bob l'Eponge]