13 octobre 2008

Borderline

J'en ai assez.
Ras l'oignon de ces horaires, de ce quotidien qui te bouffe - pas parce que c'est dur, non, c'est une des périodes facile de notre vie - et surtout de ce putain de sentiment que je ne serais jamais à la hauteur de ses espérances à elle.

J'ai une envie de fuir ses foutues racailles, son odeur, et tout le reste.

Toi aussi, vivement que tu disparaisses Alain Fournier.
Bientôt, j'espère.

9 octobre 2008

Tain

Selon des prédictions très sérieuses, nos futiles existences que l'on se plaît à croire remplies, prendraient fin l'année prochaine.
J'aime m'imaginer que les prochains qui chercheront nos traces tomberont sur ce qui se trouve sur nos blogs. Des milliards d'articles, d'innombrables sentiments. Qu'ils auront des machines si puissantes, qu'en un battement de cils (qui n'existeront plus, parce qu'ils seront intégré dans l'oeil de ces choses), ils analyseront nos vies.

Je-dis-vague.
Tout ça pour dire, que nous vivons nos plus belles années. Après mûre réflexion dans une Honda Civic verte au capo noir, oui, c'est le cas - c'est maintenant ou jamais.
Si on se comporte en mouton bien sage, qu'auront nous à raconter à nos fardeaux appelés enfants (enfin là, je parle de vous hein) ?
Alors je choisis la "débauche". Je le met entre guillemets, parce qu'il y a toujours pire que soit-même à ce niveau là.

Si on réfléchit bien, ça passe si vite, qu'on ne trouvera définitivement plus le temps de faire des folies pareilles.
Mettons : on finit nos études, on cherche une FAC - là vous allez me dire, on peut s'y rendre une fois sur dix, j'ai envie de vous répondre que ce ne sera pas le cas de tout le monde, et que si vous réfléchissez comme ça, vous êtes vraiment un bon gros déchet - on y rentre, on obtient nos foutus diplômes, on cherche un taf, et pis si on en trouve un, dans la foulée, on se prend un crédit sur 30 ans pour rembourser l'achat d'un pauvre petit pavillon à la périphérie de la ville et à l'isolation bâclée. Là, si on a de la chance, on vit avec quelqu'un d'autre, on moule une petite famille, en reproduisant les schémas que nos propres familles auront appliqués sur nous, pauvres victimes inconscientes, et on attend la retraite. Une fois qu'elle est là, elle vous tient, et vous lâche plus. Vous êtes trop vifs pour trouver les journées courtes, et trop seul pour les trouver bien remplies. Vos enfants ne viennent pas vous voir, vous avez la santé fragile, vous faiblissez, boum, happy ending.

Alors la question c'est "quand".
Quand trouvera t-on le temps ?
- le temps de quoi Mlle Dick ?
Le temps de vivre. Ce que j'appelle vivre, c'est ce mother carpe fucking diem.

Play now, or never.

(les destinataires de ce message se reconnaîtront seules)

1 octobre 2008

La Poudreuse et nous

Nan j'mets plus rien en ce moment.

Parce que bon, le lycée reprend, l'usure de mon esprit fertilement critique, et mon talent considérable aussi. Navrée.

Un bref résumé de la journée du mercredi, plutôt bonne, puisque rien glandé.

Dès 8h, sur le demi-pied de guerre, étant donné que j'avais une tête dans le cul incommensurable. Et puis bon, après cette lamentable gamelle en Français, plus trop motiv', mais j'ai trouvé la solution (cf. la suite).

9h, rendez vous "devant la bulle" (dxt Pierre), Delphine au taquet pour une visite ultra longue du centre-ville de Bourges. (on connait, mais on visite) (on s'est fait passer pour des touristes anglais, le pied)

Alors moi voyez vous, habitant en centre-ville, hé ben ça m'arrangeait pas de revenir au lycée. Alors à la fin, quand elle et Joan retournaient au lycée, hé béh elle m'a laisser partir, en me filant son 06 pour la prévenir que oui, j'étais toujours en vie à mon arrivé chez moi. (c'est trop kawai)

Mon Pierrot et moi-même, en avant toute pour le grenier, rencontre avec la grand-mère (et Choukrout' Woman - qui l'adore) et puis on monte dans le grenier.
Plus tard, bien motiv' pour aller se chercher des kebab. Hélas, nous y étiant prit trop tard, tout était fermé (pause déjeuner). Donc menu Pat'à'Pain (d'ailleurs sur ce coup, on s'est bien fait pigeonner). Et là, OMFG chocked, voici que voilà Montleson ! Qui, en bonne déchette avait suivit les filles de sa classe vers Pat'à'Pain - alors qu'elle les aime pas. Bref, vu qu'elle habite juste à côté, elle nous invite chez elle. Donc coup de foudre pour la petite Poukit (le chat aux neurones attrofiés par la multitudes de trucs qui se consumment dans l'apart' de Montleson), petite roulée cadeau, on retrouve quelques déchets du bahut qui squat l'apart, Mont' part en cours, Pierre et moi nous séparont. (lui pour Chloé, moi pour mon PC)

De retour chez moi, le DL de Spore a terminé, je m'y colle de suite, et suis en extase devant un jeu pareil - formidable quoi.
Et puis débarquent Meynial, avec qui on se trip' bien, comme d'hab et découverte de I-Doser (c'est ça, le truc qui sort la tête du cul) - parce que voyez vous, cette petite merveille stimule des zones de votre cerveau, recréant les sensations que vous ressentez lorsque vous prenez de la drogue, par le biais d'ultrasons. Splendide, puisque le corps n'en garde aucune trace, et que les effets les plus longs durent environs 1h. 1er test : coquaïne - très éfficace.


Cette fabuleuse découverte du XIXe siècle restera donc LE moyen pour se sortir les doigts du cul avant un cours soporifique. Merci Emy.

PS : et dans tout ça, quand est-ce qu'on révise ?