18 novembre 2008

Hype

C'est dans la wave d'avoir le cafard.




Aujourd'hui j'ai reçu des nouvelles de mon frère de substitution.
Chaque été, il venait. Le premier dont je me souviens, il a débarqué dans une caravane, les cheveux longs, des soucis de santé liés à la clope (et le reste), mais toujours le sourire. Sont descendu 6 hyppies derrière lui. Tous aussi délirants les uns que les autres.
Et le pire dans tout ça, c'est que j'ai oublié leurs visages...

Le suivant, c'était la mort de son père.

Le dernier, c'était celui pour régler les droits de successions.


Des journées entières perchée sur ses épaules.

Des après-midi complètes à tenter de suivre le mouvement de la souris lorsqu'il réparait nos PC - toujours avec succès.
A observer ses moindres attitudes qui nous faisait douloureusement penser à celles de son père, surtout quand on le déposait à la gare, avec la certitude qu'on le reverrait.

Des soirées sous le tilleul, inoubliables. A jouer avec la cire pour s'occuper, parce qu'on est trop conne pour imaginer une seule seconde que ce sera la dernière soirée avec lui. Comme son père.


Et puis j'ai vu mon frère. Et puis pas un mot.

Putain, qu'est ce que je suis hype.

12 novembre 2008

Comment myself

Parce qu'en relisant un peu des vieux articles de ce blog, qui a maintenant presque 2 ans, je me suis rendu compte d'un truc énorme. (en fait, c'est surtout parce que j'ai vraiment trop la flemme de faire mon commentaire là)

Le lycée, c'était mes principaux sujets.
J'apprenais des gens, j'étais au taquet sur la découverte. A l'heure où je vous parle, je suis blasée.
Tout les matins j'arrive à pile, j'ai le temps de parler un peu avec Thomas et ceux qui arrivent à regarder ma gueule de cul en face, tout en fumant une clope.
Je me rends en cours, je m'y fait sacrément chier - jamais de trucs marrants à retenir comme en 503, nan, tout est ennuyant.
A 10h je sors de nouveau, bafouant l'automne. Et puis paf, c'est déjà de nouveau l'heure de rentrer.
Le manger c'est accessoire maintenant. Moi qui allait tous les jours au self l'an passé... quelle pigeonne. Et puis après, généralement, je suis à la bourre. Et je me fais de nouveau chier.

Alors pensez bien, dès qu'il se passe un truc dans ma laïfe, j'le scande.



Tain mais c'est toi l'Hernani...

11 novembre 2008

Nameless

Que c'est bon de vivre des choses pareilles en si bonne compagnie.


Merci. Vieille bite.

3 novembre 2008

She's right

J'abdique, je lui donne raison, je leur donne raison - à eux, les gens censés qui mènent une vie saine.

La nuit dernière, je me suis sentie obligée de boire. J'ai pensé à elles. Je me suis dis que ELLES, elles arriveraient à s'en passer. Comme Baboun et David.

A bien y réfléchir, je suis complètement pommée. C'est sûrement la fatigue qui me fait écrire des trucs pareil, mais je sais pas où je vais.
Je n'écris pas, je n'ai pas de domaine de prédilection où je suis une déesse incarnée, mes relations sociales sont totalement exhaustives, et mon seul réconfort, c'est cette merde qui brûle.
Parce que plus ça brûle, plus ça dissout mes cauchemars, alors hein bon...

Bilan : me faut un truc pour donner un sens à ma vie... et essayer de retrouver des atomes crochus avec vous, si vous voyez ce billet un jour, j'espère que vous m'y aiderez.



{ Pas de photo de la soirée pour le moment }
Batou, Bidou, Obama / Baboun / Antony, Sacha / Hendrix le gay, Valentin, Gaspard / Luke, Céline, Alex / le mec bourré, Lise, David, Germain, Rémi.
C'était chouette.


1 novembre 2008

Runaway

Puisque nous, nous partons.

Puisqu'on fuit la froideur humaine de vos cœurs gelés. Puisqu'on va jeter un œil à ceux des Irlandais.
Puisqu'on sera en très bonne compagnie et puisqu'on fera la fête jusqu'à l'aube.
Puisqu'on va mener notre vie comme ces adolescentes rêvent de le faire, nombrilistes sur leur nature forcé, et leurs sentiments surjoués ; leurs destins de mère au foyer modèle qui, quoi qu'elles fassent, finiront par être rattrapé par un profond regret, de n'avoir jamais rien vécu, et d'avoir toujours prétendu le contraire.


Puisqu'on va mourrir aux Cold Valleys,




On vous pisse à la raie.